En 1892, le versant français du massif du Mont-Blanc fut le théâtre d'une catastrophe naturelle majeure. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, à une heure trente du matin, le ventre du glacier de Tête rousse déversa dans la vallée les 200000 mètres cube d'eau et de glace d'une poche intra-glaciaire. Cette vague colossale déferla sur quinze kilomètres, arrachant sur son passage 800000 mètres cube d'arbres déracinés, de terre et de rochers. L'établissement de bain de Saint-Gervais fut coupé en deux. On compta 175 victimes. Comment prévenir ce genre de catastrophe ? Comment sonder les entrailles d'un glacier gigantesque et détecter ces poches d'eau ? Pour évaluer le danger et comprendre le fonctionnement d'une masse de glace aussi importante, deux glaciologues, Luc Moreau et Peter Carsten, vont pénétrer dans un monde totalement inconnu, à plusieurs dizaines de mètres de la surface. Ils vont même y réaliser une périlleuse plongée sous glaciaire. Malgré son apparente stabilité, ce manteau de glace est particulièrement instable…
Mountain rescues and the effects of the receding glaciers with the warming climate. Glaciologists and geologists tell us more about this inevitable change and the new risks. The glaciers are not only receding, they're starting to hit back. The expedition takes its members through the whole of the Mount Blanc Massif ; Upwards of 4,500 meters, the scientists have a different mission to fulfil. : withdraw drill-heads from the mantle of the glacier to retrace the air chemistry and the climatic developments of the past and reconstruct the different conditions prevailing here in the course of history. With Luc Moreau, the scientists descent into the realm of the galleries.